Théorie du consommateur infidèle
Interview de Jean-Marie Lech - Les Echos - 3 avril
- Les Echos : Comment allez-vous faire pour devenir une marque mondiale ?
- Il faut avoir une théorie du consommateur : selon nous, celui-ci va être de plus en plus infidèle à ses habitudes, sans culpabilité
- Les Echos : Les annonceurs ne sont-ils pas pour partie responsables de ce zapping ?
- Les annonceurs, quand ils ont compris la crise de fidélité , qui date du milieu des années 1980, ont mal répondu, en multipliant les références, moins chères. Cet hyperchoix n'a fait qu'accroître la crise des marques. A long terme, ce n'est pas viable.
- Les Echos : Quelle analyse faites-vous du consommateur ?
- L'analyse, qui consiste à prévoir les comportements des gens en fonction de leur famille, leur position sociale, leur origine, n'a plus d'intérêt. ... Ce qui m'intéresse, c'est le marketing de masse ... Plus les infidèles vont augmenter, plus il y aura des nostalgiques de la fidélité et des collectionneurs.
C'est intéressant et instructif
D'abord, (techniquement ?) je ne crois plus aux analyses fondées sur le déclaratif ; seuls les éléments comportementaux peuvent permettre d'imaginer des stratégies différenciées . Pour tenter de prédire, il vaut mieux savoir ce que les clients font réellement. Mais existe-t'il encore beaucoup d'entreprises qui se basent d'abord sur la CSP pour leur plan marketing ?
Ensuite parce qu'on parle de consommateurs, donc d'achats, de produits ... et pas de clients ou sens relationnel. Ma conviction est que pour gagner, il faut coupler "offre et relation" (promotion de masse & marketing relationnel )
- Il faut avoir une théorie du consommateur : selon nous, celui-ci va être de plus en plus infidèle à ses habitudes, sans culpabilité
- Les Echos : Les annonceurs ne sont-ils pas pour partie responsables de ce zapping ?
- Les annonceurs, quand ils ont compris la crise de fidélité , qui date du milieu des années 1980, ont mal répondu, en multipliant les références, moins chères. Cet hyperchoix n'a fait qu'accroître la crise des marques. A long terme, ce n'est pas viable.
- Les Echos : Quelle analyse faites-vous du consommateur ?
- L'analyse, qui consiste à prévoir les comportements des gens en fonction de leur famille, leur position sociale, leur origine, n'a plus d'intérêt. ... Ce qui m'intéresse, c'est le marketing de masse ... Plus les infidèles vont augmenter, plus il y aura des nostalgiques de la fidélité et des collectionneurs.
C'est intéressant et instructif
D'abord, (techniquement ?) je ne crois plus aux analyses fondées sur le déclaratif ; seuls les éléments comportementaux peuvent permettre d'imaginer des stratégies différenciées . Pour tenter de prédire, il vaut mieux savoir ce que les clients font réellement. Mais existe-t'il encore beaucoup d'entreprises qui se basent d'abord sur la CSP pour leur plan marketing ?
Ensuite parce qu'on parle de consommateurs, donc d'achats, de produits ... et pas de clients ou sens relationnel. Ma conviction est que pour gagner, il faut coupler "offre et relation" (promotion de masse & marketing relationnel )
Ecrit par Jean-Pierre le Vendredi 14 Avril 2006, 07:47 dans "Actualités" Lu 6240 fois.
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